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EXPOSITION TOUJOURS EN VIE, adaptable et programmable où bon vous semble!

"Ronde de mémoires"

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40 ans après le coup d’Etat militaire
en Argentine
et la première ronde des « Mères de la Place de Mai »
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Une exposition interdisciplinaire de

Michèle Lepeer,

Cécile Verstraeten

et Alice Verstraeten

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Michèle Lepeer: page facebook

Cécile Verstraeten: site web

Association les collemboles,

via la maison d'édition : site web

"RONDE DE MÉMOIRES" : SYNOPSIS

 

Entre 1976 et 1983, l’Argentine vit au rythme d’une dictature civile-militaire qui fera 30.000 disparus. Dès avril 1977, les mères de ces disparus initient une nouvelle forme de résistance aux silences et à l’impunité du régime. Quarante ans plus tard, alors qu’aux années d’impunité ont succédé des années de prise de parole et de passage de la justice, nous proposons un retour sur le travail de mémoire, par le sens (avec les sciences sociales) et par les sens (avec les arts).

Avec « Ronde de mémoires », une artiste peintre, une cinéaste et une anthropologue-médiatrice artistique proposent une « boîte à outils culturelle » mêlant peinture et film documentaire, gravure et photographie, dessin et écriture, recherche et transmission. Chacune des trois intervenantes aborde, à sa manière, les questions de la mort, de la disparition, des traces et des mémoires. Leurs approches confluent d’un point de vue éthique. Pour autant, leurs outils sont différents. Ils entrent en résonnance et s’enrichissent mutuellement. Il s’agit de proposer au public différents angles d’approche de la mémoire de la violence extrême, avec les questions vitales de droits humains qu’elle soulève, avec les questions universelles de dignité qu’elle met en balance.

Ces trois femmes ont pour fil rouge la question de la résistance à la déshumanisation et à l’isolement génocidaire, en interrogeant les reconstructions du lien envisageables grâce à leurs moyens d’expression.

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VISUELS DE L'EXPOSITION - AMPHITHÉÂTRE DE L’OPÉRA DE LYON
Nov-Déc. 2016
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Huile sur toile, installation de linogravures chiffonnées - entubées par Michèle Lepeer et vidéo de Cécile Verstraeten, séparée par trois de mes banderoles. Inspirée par les "Mères de la Place de Mai" et par les manifestants argentins, je m'attache au tissu, j'écris sur des banderoles, j'y épingle les photos de mon "terrain". Des mots pour mémoire de la dictature. De l'autre côté de l'expo, sont tendus trois  tissus de mots pour mémoire de la résistance.

L'exposition se tient dans les sous-sols de l'Opéra -millefeuille dessiné par Jean Nouvel. Premier défi : du noir brillant du sol au plafond... et une exposition sur les cheminements de la mémoire argentine que nous voulons portée vers la lumière et la vie...

Ecrire à la main, retravailler mes photos de terrain par le dessin : admettre ma subjectivité, proposer UN regard sur ce monde qui ne soit ni plus ni moins qu'UN regard.

"Anniversaire de la ronde", Alice Verstraeten, crayon et encre de chine sur photographie, 2005-2016. Droits réservés.

"24 mars - Les amies", Alice Verstraeten, crayon et encre de chine sur photographie, 2005-2016. Droits réservés.

Présenter les portraits de chacun des témoins qui ont "nourri" mes recherches, sous forme de collages photographiques.

Tisser des liens, des jeux de renvois et de miroirs entre mon travail et ceux de Michèle Lepeer ou Cécile Verstraeten.

Et aussi: laisser la place aux témoignages "bruts", dans un espace participatif...

"RONDE DE MÉMOIRES" : NOTE D'INTENTIONS

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Dans un premier temps, une exposition est offerte au public, une sorte de voyage pictural à travers la mémoire. Cette exposition mêle peintures, gravures, dessins, collages, photographies, vidéos et écriture (historique, anthropologique) de trois intervenantes : une cinquantaine de pièces, à moduler selon le lieu d’accueil.

Nous laissons le spectateur découvrir la thématique et les œuvres, par « immersion » de son regard. Mais nous ne souhaitons pas le laisser partir  sans échanger avec lui : nous proposons diverses formes de rencontres, ponctuant le temps d’exposition, à moduler selon les désirs et les capacités des lieux d’accueil :

• Une rencontre (sous forme de conférence-débat) avec Michèle Lepeer, l’artiste peintre de l’exposition, qui reviendrait alors avec les spectateurs-auditeurs sur son travail de mémoire par la représentation.

• Des ateliers d’art animés également par Michèle Lepeer (tout public ou jeune public, scolaires…).

• La projection du film documentaire « Victor », réalisé par Cécile et Alice Verstraeten (Dérives, 2009, 48 min.), qui est alors l’occasion de revenir sur un exemple particulier. Victor Basterra, protagoniste du film et témoin clé lors des procès de la dictature, revient sur son enlèvement, ses tortures, sa détention, puis sur sa libération et sa résistance. Il insiste : nous devons garder « la mémoire en alerte ». Cette projection ouvre également sur un débat avec le public.

• Une conférence- débat avec l’anthropologue Alice Verstraeten, dont le travail est à la racine du projet : un retour sur le cheminement argentin de « renversement » des intentions génocidaires, autour de la mémoire, la vérité et la justice. Cette conférence est l’occasion de faire le lien entre chacune des facettes de cette exposition.

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